Orage à Marrakech, la ville ocre est-elle étanche ?

Orage à marrakech

Il y a de l’orage dans l’air …

 

Après l’orage à Marrakech de ce mardi 17 septembre 2013, on peut se poser quelques questions

Entre 20h00 et 22h30, la ville de Marrakech ne répondait plus !

Alors Marrakech, étanche ou pas ?

L’apport en mode « au débit » des nappes phréatiques de la ville ocre a causé une certaine panique chez les marrakchis.

 

Un orage à Marrakech et la célèbre Place Jemâa el Fna est désertée en quelques secondes

 

Au delà de conséquences directes, comme l’abandon des terrasses de Marrakech, même couvertes, et la panique observée chez les automobilistes, et plus particulièrement des petits taxis, qui viennent de comprendre que les balais d’essuie-glace n’étaient pas une option, on a pu observer une certaine panique.

 

Les émissions de télévision se sont interrompues, les lignes téléphoniques sont devenues folles, dans la nouvelle ville, les appartements avec terrasses sont devenus impraticables, les parkings se sont transformés en piscine.

Côté Médina, les séquelles de l’orage vont s’évaluer demain, et les dégâts seront certainement nombreux.

La nuit aidant le bilan prendra un peu de temps, riads, maisons d’hôtes, commerce, habitations … tous logés à la même enseigne.

 

L’abus d’eau est dangereux, il ne faut pas l’oublier, surtout quand une ville n’est pas équipée d’un système d’évacuation adéquat.

 

L’eau s’infiltre partout, et oublier ce phénomène durant la construction, est une erreur qui peut coûter cher.

 

Le principe des trottoirs et de la chaussée, vous connaissez ?

Les trottoirs se doivent d’être légèrement inclinés vers la chaussée, pour que les caniveaux puissent remplir leur rôle, et évacuer l’eau vers les égouts.

Marrakech en a décidé autrement, et l’orage a souligné ces fautes, déversant le surplus d’eau vers les entrées d’immeubles, des villas et de commerces, un résultat catastrophique qui à conduit les uns et les autres à prendre les balais d’urgence pour refouler manuellement les excédants.

 

Après l’orage à Marrakech, de nombreuses toitures ont montrées leurs failles, démontrant que le métier de couvreur n’était pas à prendre à la légère.