La polémique sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine ne manque pas d’acteurs.

hydroxychloroquine

Il y a ceux qui sont « pour », se référant à des réalités difficilement contournables, telles que l’état d’urgence, la vitesse de contamination et un nombre de décès ingérable qu’entrainent cette pandémie

Et il y a ceux qui sont « contre », bizarrement plus nombreux, mais qui ne donnent aucune solution d’urgence, sinon celle de patienter !!!

Ceux pour le recours à l’hydroxychloroquine

Je devrais dire, ceux qui sont pour adopter la solution d’un traitement à base d’hydroxychloroquine (Plaquénil), accompagné d’azithromicine (Zithromax), un antibiotique macrolide pour protéger des infections des voies respiratoires.

Ils sont vraisemblablement assez nombreux, mais vous pouvez facilement imaginez que la liste, au-delà de produire des manques, serait bien trop importante.

Alors citons simplement quelques personnages susceptibles d’être en mesure de répondre à la pandémie du coronavirus

Douste-Blazy

Un ancien ministre de la Santé, qui a été professeur de médecine à la faculté des sciences de Toulouse, en épidémiologie, économie de la santé et prévention, a dit :

« Il n’existe pas un seul médecin au monde qui n’est pas prescrit la nivaquine aux gens qui depuis 60 ans partaient en Afrique et que c’était le médicament le plus prescrit au monde

Les effets secondaires de ce médicament sont nuls »

Le directeur de Novartis (Industriel pharmaceutique)
« L’hydroxychloroquine est le plus grand espoir de traitement contre le coronavirus »

Professeur Perronne
Chef du service d’infectiologie à l’hôpital universitaire de Garches

« Même si les preuves irréfutables que donnent les études randomisées à grande échelle manquent encore, je suis en faveur d’une prescription large pour les raisons suivantes :

  1. Nous disposons d’un nombre important de preuves montrant qu’in vitro l’hydroxychloroquine bloque le virus. Nous disposons également de plusieurs résultats cliniques indiquant que ce produit est bénéfique s’il est administré précocement et nous n’avons aucune mention qu’il nuit ou est dangereux dans cette infection (une seule étude, mal détaillée, chinoise, sur 30 patients avec groupe contrôle, n’a pas observé de bénéfices mais pas non plus d’effets délétères). Que risque-t-on en administrant la chloroquine d’emblée : rien !
  2. Ce médicament est très peu coûteux
  3. Il est bien toléré en traitement longue durée (recul de plusieurs décennies sur des milliards de sujets). Personnellement, je l’utilise en clinique dans la forme chronique de la maladie de Lyme, avec succès depuis 30 ans à la dose de 200 mg voire 400 mg/jour. J’ai pu juger et des centaines d’autres médecins avec moi, de son excellente tolérance chez l’homme. Les principales contre-indications sont les maladies sévères de la rétine et cardiaques non équilibrées. Les évènements cardiovasculaires restent exceptionnels si on prend soin : de proscrire l’automédication, de vérifier chez les personnes âgées prenant beaucoup de médicaments qu’il n’existe pas d’interactions médicamenteuses (avec des diurétiques au long cours notamment) et que le taux de potassium sanguin est dans les normes. Hors ces précautions, les effets indésirables sont mineurs. Ils le sont d’autant plus que le traitement est court, ce qui est le cas contre Covid-19. Il serait donc sage de produire sans plus tarder de l’hydroxychloroquine en très grande quantité, pour la rendre facilement accessible aux personnes infectées, dès lors que son efficacité sera définitivement prouvée. A défaut il suffira d’arrêter la production. Je signale que l’Italie vient d’autoriser la large diffusion de l’hydroxychloroquine sur prescription médicale dès le début de l’infection et que d’autres pays s’apprêtent à faire de même. Qu’attendons-nous ? D’avoir davantage de morts ?»

Pier Luigi Bartoletti
Vice-président de la fédération italienne des médecins généralistes.

« Les résultats que nous commençons a accumuler suggère que l’Hydroxychloroquine, administré tôt donne la possibilité d’éviter l’aggravation conduisant à une insuffisance respiratoire. »

Professeur Raoult
Ce serait bien long et inutile, puisqu’il est à l’origine de cette polémique

 

Ceux pour le contre A l’Hydroxychloroquine

La liste serait trop longue, mais notons qu’ils ne proposent rien sinon que d’attendre et éventuellement prendre du doliprane sans dépasser les fameux 3 grammes quotidiens au risque de porter des dommage au foi.

Parmi cette liste, il y a :

Agnès Buzyn, ministre de la Santé ayant classé le plaquénil parmi les médicament vénéneux, le retirant de la vente libre, avant de quitter son poste pour se présenter à la Marie de Paris, un rôle pourtant bien différent !!!

Yves Levy, mari d’Agnès Buzyn, PDG de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) de 2014 à 2018, défenseur du CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats (en français : « Courtes Répétitions Palindromiques Groupées et Régulièrement Espacées »)) en opposition à l’Hydroxychloroquine (le plaquénil) et des recherches associées incertaines et très couteuse.

Rappelons simplement que le CRISPR est certainement une recherche à ne pas abandonner mais que le fléau du coronavirus évolue rapidement, très rapidement, en opposition avec les 18 mois que demande le CRISPR.

Certains membre du gouvernement

Une position que le manque de plaquénil permet de consolider.

Certain médecins, devenus des animateurs et présentateurs télé, prônant la parole d’un gouvernement incapable de dire la réalité sur les disponibilités de l’hydroxychloroquine.

Question posée à deux d’entre eux :

« recommanderiez-vous à vos parents de prendre le Plaquénil s’ils étaient atteint du coronavirus »

Réponse :

« Oui, bien sûr »

La seconde question :

« Prendriez-vous du Plaquénil si vous étiez atteint du coronavirus ? »

Réponse :

« Non »

Franchement …. C’est vraiment pas clair

L’Hydroxychloroquine est un médicament recommandé et même très largement conseillé pour tous ceux décidant de se rendre en Afrique noire, et ce depuis 1949.

Ses effets secondaires existent, comme toute molécule, mais force est de constater que des millions de personnes l’on prise durant 70 ans, sans que lesdits effets secondaires ne puissent faire deux lignes sur les ondes ou sur la presse écrite

Depuis le 15 janvier, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a classé le Plaquénil dans la section des médicaments vénéneux, en d’autres termes, ce médicament a été retiré de la vente libre et ne peut s’obtenir qu’avec une ordonnance. (mais n’en cherchez pas, la pénurie oblige)

Cet aspect très dérangeant sur les points éthiques, économiques, démocratiques et simplement logiques a donné lieu au décret 2020-314, qui lâche un peu la pression.

Bien sûr je n’ai d’autre conseil à donner, que celui de suivre à la lettre le confinement, un moyen ne donnant lieu à aucune polémique.

Cela ne m’empêche pas de me poser certaines questions sur des positions que les dirigeants vont avoir beaucoup de mal a expliquer.