Inondation à Marrakech, réactions des autorités

inondation à marrakechFace aux dégâts occasionnés lors de l’inondation à Marrakech intervenue dans la nuit du 17 au 18 septembre dernier, les autorités veulent prendre des dispositions.

Le bilan de l’inondation à Marrakech reste très lourd, puisqu’on enregistre près de 90 maisons entièrement détruites, et 125 habitations partiellement effondrées.

Après l’inondation à Marrakech, une analyse a permis également de classer quelques 260 maisons en état de ruine, mettant en avant leur état vétuste engageant des risques importants.

 

Depuis 2010, des experts planchent sur les problèmes d’inondation à Marrakech, sans que ne soient débloqués les fonds nécessaires à la réalisation de projets permettant de canaliser l’eau de pluie. Problème d’autant plus inquiétant, que les efforts de Marrakech pour devenir la première destination touristique d’Afrique, se concrétisent quotidiennement.

 

Initiée par le Wali de Marrakech, Mohamed Faouzi, une rencontre à la Wilaya, a réuni des élus locaux, des députés et des chefs de services face aux responsables de projets qui n’avancent pas faute de moyens.

L’aménagement de l’oued Issil, dont les crues sont responsables de nombreux dégâts, a été estimé à 150 millions de dirhams en 2010, à ce jour la moitié de la somme a été débloquée, expliquant ainsi l’état de l’oued Issil et les conséquences désastreuses qui en découles

Trois autres projets sont en cours de réalisation, dont, le plus important, celui de l’oued Bahja, qui touche à sa fin, mais dont il faudrait, au vu des spécialistes, élargir le lit, pour un coût supplémentaire de 9 millions de dirhams.

La réunion s’est conclue en mettant le point sur la nécessité de débloquer les fonds pour finaliser les ouvrages permettant une protection renforcée contre les inondations de la ville

 

Au delà de ces travaux dont la nécessité est évidente, l’inondation à Marrakech de septembre dernier à mis l’accent sur les disfonctionnements liés à l’évacuation des eaux pluviales en centre ville qu’il ne faut pas négligés.

 

Quand le climat apporte son lot de précipitations, la logique pourrait résoudre certains problèmes, à contrario, Marrakech s’enlise et les dégâts occasionnés plongent certains dans un marasme des plus stupéfiant.

Combien de parkings, de souterrains et d’établissements ouvert au public construit sous le niveau de la chaussée ont été engorgés faute de systèmes d’évacuation.

Sans compter les terrasses inondées, uniquement à cause de trottoirs dont la pente est tout simplement inversée, déversant l’excédant d’eau vers les commerces et les entrées d’immeubles plutôt que vers les caniveaux.

 

L’inondation à Marrakech à occasionnée beaucoup de dégâts, et à mis l’accent sur de nombreux problèmes, souhaitons que ce ne soit pas en vain.