Conflit universitaire à Marrakech : les étudiants de la cité universitaire de Marrakech, rejoignent les contestataires de celle de Fès.

 

Conflit universitaire à Marrakech

Le conflit universitaire à Marrakech ne semble pas trouver le chemin de la sortie,  opposant étudiant islamiste, gauchiste et autres groupuscules non catalogués.

 

Le 16 janvier dernier, après avoir reculé à 3 reprises les dates d’examen, pour éviter le conflit, l’Université Cadi Ayyad de Marrakech s’est vu forcée par une cinquantaine d’étudiants armée de couteaux et de cocktail Molotov, pour empêcher les examens. le mag.ma

 

Le jeudi 14 février, de violentes altercations ont opposées étudiants d’extrême gauche et force de l’ordre, dépassant l’enceinte de l’université de Marrakech pour se terminer dans les rues de Daoudiate, faisant des blessés des deux côtés.

 

L’origine des affrontements, viendrait, selon Yabiladi.com, d’un sit-in organisé un mois plutôt devant l’université de Fès, pour dénoncer les mauvaises conditions d’hébergement réservées aux étudiants.

L’intervention musclée des forces de l’ordre, conduisant au décès d’un étudiant : Mohamed Fizazi, le 25 janvier, des suites de blessures à la tête.

 

Jeudi dernier, un débat organisé par les étudiants, sur les circonstances du décès de l’un des leurs, aurait été dispersé par la police.

Situation aggravée par le procès de 11 étudiants, poursuivis pour

Attroupement armé

Atteinte à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions

Appartenance à une association non autorisée

dont le verdict est attendu le 21 février prochain.

 

Le conflit universitaire à Marrakech opposant les étudiants d’origines divers, semblent paralyser le système estudiantin sans que soit réellement défini le fond de la querelle. Pour ceux qui veulent apprendre et accéder aux diplômes, la route est longue, et le contexte actuel ne fait qu’accentuer le parcours.

 

Et les heurts avec les autorités, ne font que mettre de l’huile sur le feu, déplaçant le problème et constituant des groupes dont les revendications initiales tombent dans l’oubli.

 

Le droit à l’enseignement devrait être protégé, car c’est de lui que dépend l’avenir d’un pays, une évidence que ne semble pas partager tout le monde.