Villa Balkany ou Dar Gyucy 

Dans le registre des belles propriétés de Marrakech, on demande la villa Balkany
Une histoire qui paraît claire, mais pas pour tout le monde !

Voir notre article de juin 2014 (Villa Balkany Marrakech – Le Dar Gyucy)

Devant la caméra de BFMTV, pour Isabelle Balkany, l’évocation d’une villa Balkany à Marrakech lui donne à répondre : « Je ne sais même pas de quoi vous parlez … »
C’est bref, mais ça veut dire que la pauvre Isabelle Balkany ne semble être au courant de rien, « Alzheimer » aurait il encore frappé ?

Pour Patrick Balkany, les choses sont bien plus simples, mais nettement moins claires : « Ça fait trente ans que j’ai la même maison, de quoi, vous tombez de l’armoire … »
Mais après réflexion, le Maire de Levallois se ravise, et poursuis les journalistes dehors pour leur confisquer la caméra …

 

Seulement voilà, il y a un « hic » qui pointe le bout de son nez, les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, ont demandé la levée de son immunité parlementaire

Et au vu de certains éléments que l’on pourrait qualifier de probant, continuer à nier l’évidence risque de devenir absurde

• Madame et Monsieur Balkany ont deux petits enfants baptisés Gyula et Lucie
• La villa Balkany de Marrakech se nomme « Dar Gyucy »
• Les deux société offshores à l’origine des transactions financières qui ont permis l’acquisition de la maison ont comme responsable, Jean-Pierre Aubry, fidèle collaborateur du couple Balkany qui affirme ne pas être le propriétaire de la maison de Marrakech
• Lors de sa garde à vue, Isabelle Balkany a collectionné les bourdes :

Concernant un contrat multirisques habitation au nom de son mari, elle répond :
« Je ne reconnais pas sa signature »

Concernant un livre dédicacé par Nicolas Sarkosy à « Isabelle et Patrick » dans la bibliothèque :
« On l’a oublié lors de nos vacances »

Concernant des employés directement rémunérés par le couple Balkany :
« L’Urssaf s’est trompée »

Concernant le mail d’un propriétaire officiel domicilié au Liechtenstein, ayant pour adresse patrick.balkany@wanadoo.fr :
« Je ne me l’explique pas »

 

Comme pour finir d’enfoncer le clou, « Libération » révèle une écoute téléphonique de 2013, entre Isabelle Balkany et l’une de ses amies :

« Viens au moins une semaine à Marrakech, j’ai les enfants »
« C’est trop mignon »
« Tu as la chambre en bas. J’ai invité ma belle-mère, je vais donc lui demander quelle semaine elle prend et je te donnerai l’autre, parce que je n’ai qu’une chambre. Tu me dis quand t’arrives et y a pas de souci »
« Ok chérie, mais ça commence à devenir un peu honteux, quand même, de venir systématiquement »
« Honteux de quoi ? Arrête… »
« De venir chez toi »

 

A moins d’une machination digne des romans d’Agatha Christie, la réalité des choses s’impose comme une évidence, la nier est le rôle du couple Balkany, mais la défendre avec succès appartiendra certainement à un conseil dont il faudra se souvenir du nom.