La prostitution, fléau ou nécessité ?

Prostitution Maroc

Depuis quelques temps de nombreux articles font le procès de la prostitution au Maroc, mais à bien y regarder, il n’y a rien de vraiment nouveau à l’horizon…

On critique périodiquement un des plus vieux métiers du monde, qui, après réflexion pourrait être qualifié de nécessaire, voir même d’indispensable.


Les plaisirs de la chair doivent ils être codifiés selon des législations bien précises ?
Une question, qui, aux yeux d’une moralité sans concession, peut paraitre assez surprenante, non !
Et pourtant

A la lecture de ces quelques lignes, j’entend certains brandir le spectre de l’exploitation de la misère…
Qui s’accompagne d’un débat autour du proxénétisme, et là j’avoue être parfaitement en adéquation avec le dégoût immonde que cette taxe directe occasionne.

Mais soyons un peu logique, et parlons des taxes indirectes :

Les mariages arrangés, ça vous parle … Ici, la question n’est pas celle de l’amour, mais de la dote, donc une histoire d’argent.
La liberté de la femme a temporisée un peu ce phénomène, mais il faut bien reconnaître que la pratique existe encore.

Dans certain cas, il apparaît certain que le fruit de la prostitution fait vivre quelques parents et proches sans ressources, un cas de figure qui devrait définir où commence ce maquereautage qui ne tient compte d’aucune moralité.

N’existe t’il pas aussi certaine personnes, sous payant leurs employés de maison et leur demandant d’élargir leurs attributions sous peine de les congédier ?
Dans ce dernier cas, on parlerai plus volontiers d’exploitation humaine, mais revenons à notre sujet initial, la prostitution.

Les statistiques, tous pays confondus, sont formelles, là ou la prostitution existe, le nombre de viols est très faible.

 

Ce n’est pas tant la prostitution qu’il faut combattre, mais plutôt la façon dont elle se pratique dans certains cas…
La gêne occasionnée par la prostitution est essentiellement due au fait qu’elle puisse se pratiquer de façon ostentatoire dans la rue ou dans des lieux publiques où les familles se retrouvent.

Depuis toujours, la tenue vestimentaire est souvent source d’illusion…non !

Soyons, un temps soit peu honnête, ne vous est il jamais arrivé de penser que la jeune fille assise au comptoir d’un restaurant était une prostituée, alors qu’en réalité, elle attendait son mari pour un diner entre amis … (belle boulette)

 

Si le respect d’autrui est présent, l’accord passé entre deux adultes consentant ne regarde personne.

N’en déplaise à leurs détracteurs, la majorité des péripatéticiennes sont respectables mais peu souvent respectées.

Penchez vous sur un vrai fléau … celui de la pédophilie