Port de la mini-jupe au Maroc, interdit !
Si je vous dit Inzegane, ça vous parle ?
Mais quel rapport avec l’interdiction du port de la mini-jupe au Maroc ?
A en croire les nombreuses rumeurs qui traînent sur les réseaux sociaux, il s’agirait d’un endroit proche d’Agadir où le temps s’est figé …
On parle d’un retour prodigieux à l’âge de pierre, mais pourquoi ?
Deux jeunes femmes marocaines, ont fait l’objet d’une arrestation, pour « atteinte aux bonnes mœurs »
Mais quelle en était la cause !
Elles étaient habillées d’une mini-jupe
Oui, oui, c’est la vérité, et non, non ce n’est pas une blague
Bon tentons de trouver le fil conducteur de cette histoire abracadabrante
La scène se déroule au Maroc, dans la banlieue d’Agadir, une ville de bord de mer, qui accueille bons nombres de touristes
La saison est ensoleillée, les rues du bord de mer et la plage accueillent les vacanciers à la recherche des rayons du soleil, leur permettant d’acquérir le bronzage venu cherché.
Cette station balnéaire est pourvue de boutiques où vous pouvez achetez des maillots de bain, des paréos, des mini-jupes …
Avant le début du mois de Ramadan, deux jeunes femmes marocaines déambulent dans la ville en mini-jupe
Celles-ci sont arrêtées pour violation de l’article 483 du code pénal marocain*, article qui punit toute atteinte aux bonnes mœurs du Royaume.
Que ce soit par une tenue vestimentaire non conforme, par des paroles non adaptées ou des gestes inappropriés
« Il faut respecter la constitution du pays où nous sommes », me direz-vous
Chose a laquelle je répondrait sans détour : « C’est une évidence, et le contraire ne m’a jamais effleuré l’esprit »
Mais alors, le Tribunal ayant en charge de juger ces deux jeunes femmes, le 6 juillet 2015, devrait penser à pousser les murs …
Et oui, tout le monde doit respecter l’article 483, ce qui signifie clairement que le nombre de personnes ayant lynchés les deux jeunes femmes, en vociférant des insultes et en faisant nombres de gestes que les bonnes mœurs pourrait qualifier d’obscène, devront également tombées sous le coup de cette même loi
Si une règle existe, elle s’applique à tous, non !
*Article 483 du code pénale marocain
Quiconque, par son état de nudité volontaire ou par l’obscénité de ses gestes ou de ses actes, commet un outrage public à la pudeur est puni de l’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams.
L’outrage est considéré comme public dès que le fait qui le constitue a été commis en présence d’un ou plusieurs témoins involontaires ou mineurs de dix-huit ans, ou dans un lieu accessible aux regards du public.