La Radeema et les eaux usées de Marrakech

La Radeema face au problème d’une ville qui n’arrête pas de grandir

eaux usées de Marrakech

 

Le titre pourrait être élogieux, mais la réalité est peut-être un peu différente, reprenons les choses à leur début :

La STEP (Station de traitement des eaux usées de Marrakech), mise en service depuis moins d’un an semble rencontrer quelques problèmes de façon récurrente, les arrêts « provisoires » de la station sont dus aux rejets d’éléments toxiques, nous rappelle l’économiste ! (http://www.leconomiste.com/article/903884-marrakech-radeema-rappelle-les-industriels-l-ordre )

 

Nous spécifiant que « les pollueurs ont été identifiés comme étant les industriels et les tanneurs », et de rajouter « pas uniquement, les garages et le secteur informel rejettent aussi des effluents »

 

Sans être un grand technicien dans le domaine du traitement des eaux usées de Marrakech, on peut se poser quelques questions :

  • La Radeema s’est lancée dans l’installation d’une station de retraitement des eaux usées, mais sans avoir fait d’études préalables ?
  • Sans prendre la peine d’étudier les problèmes que cette station devrait traiter ?
  • Des « pollueurs » d’un nouveau genre viennent de débarqués ?
  • Les tanneurs et les industriels n’existaient pas il y a un an ?
  • Le secteur informel dont nous parle l’Economiste serait il un nouveau secteur polluant avec de nouveaux produits ?

 

Ne serait on pas tout simplement face à de l’incompétence ?

Et pour tenter d’expliquer les disfonctionnements on tente de se réfugier derrières des explications sans aucun fondement.

 

Un peu plus loin dans l’article de l’Economiste, il est dit : « il va falloir et à très court terme, caractériser les rejets »

Ne serait-ce pas la première des choses à faire, avant de mettre en place une station aux compétences limitées

 

Si mes souvenirs sont bons, je crois me rappeler d’un petit détail :

En 2007, une société répondant au nom de EEBC (Eau Energie Bio-Construction), qui avait ses bureaux à Marrakech et Tanger, a mis en place une technologie pour le traitement des eaux usées.

C’est à la station de la Palmeraie, ou ce qu’il en reste, que des tests ont été effectués. Après avoir installé un dispositif alliant le filtrage, l’osmose et l’U.V, les eaux usées stagnantes ont été analysées par le laboratoire de Marrakech, qui a reconnu que le résultat était stupéfiant, et que l’analyse des eaux après traitement était propre de toutes particules et donc d’une pureté exceptionnelle.

Mais l’aventure s’est arrêtée là, pourquoi ?

Simplement parce que ce n’était pas le moment ?

Ou parce que la Radeema n’était pas sur le coup ?

 

Les technologies actuelles permettent de retraiter les eaux usées provenant d’industries, les professionnels se sont penchés sur le cas de la ville ocre à différentes reprises, les portes ne se sont jamais ouvertes, et aujourd’hui on apprends que la Radeema rencontre certains problèmes sur le retraitement des eaux usées, et qu’elle ne se serait pas souciée du types de rejets à filtrée, remettant la faute sur les industriels, les tanneurs, les garages et un secteur informel.

Que faut-il en penser ?