Chicha Marrakech, des bars illicites
La Wilaya entre en guerre contre les bars à Chicha
La vente de tabac pour le narguilé est libre dans le monde entier, et les origines de cette grande pipe à eau remontraient au XIIème siècle en Ethiopie.
Une invention qui a prit place dans le monde arabe, et que beaucoup assimilent comme une coutume.
La Chicha, n’est autre qu’un narguilé, et contrairement à une idée reçue, sa toxicité est bien supérieure à celle de la cigarette
D’après nos renseignements, aucune loi ne condamne proprement dit la Chicha, et malgré ce vide juridique, il semblerai que la Wilaya prenne la décision d’interdire les bars à Chicha sur Marrakech
Alors pourquoi ?
Interdire, pourquoi pas – Expliquer c’est beaucoup mieux
En premier lieu, il faut savoir que l’ancien Ministre de l’Intérieur, Mohand Laensar, lutte depuis longtemps pour interdire la chicha et que le PJD (Parti Justice et Développement) considère depuis 2012 que la seule solution est d’interdire sa consommation en l’intégrant au projet de loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux public
Le point de vue du Ministère de la Santé :
Selon toute vraisemblance, les bars à narguilé seraient dangereux pour la santé, de part une énorme concentration de fumée
Les études en France sur les effets néfastes du narguilé sont sans appel, puisqu’elles ont mis en avant un taux de monoxyde de carbone inhalé qui est 7 fois supérieur à celui de la cigarette.
En sachant que 50 bouffées de chicha équivalent à 2 paquets de cigarettes
Au delà des risques de maladies pulmonaires et cardiovasculaires, il existe également un risque infectieux non négligeable dû au partage de l’embout entre partenaires de chicha, comme la tuberculose, l’herpès et autres hépatites virales
Le point de vue du Ministère du commerce :
La vente de tabac est assujettit à certaines règles et droits, que n’ont pas les bars à chicha
Pour ces deux raisons, en France, depuis janvier 2008, un décret interdit de fumer la chicha dans les bars
Et le Coran dans tout ça !
Le Coran semble exempt de conseils concernant le narguilé, ce qui a pour principe, pour certains, de ne pas prendre en compte les avis juridiques.
Mais à y regarder de plus près, d’après les règles de l’Islam, les « Illa » (causes juridiques) et les « Maslaha mursala » (principes généraux), permettent de déclarer une chose licite ou illicite selon le principe de la chose donnée, que l’on appelle le Tahqîq ul-manât
Un chiffre de 2012 qui reflète une réalité :
Les contrôles des bars à chicha ont occasionnés 3.300 arrestations et la confiscation de 12.000 narguilés
