Brigade anti-prostitution à Marrakech

Brigade anti-prostitution MarrakechLa première brigade anti-prostitution du Maroc vient de prendre ses quartiers à Marrakech.

La prostitution n’est pas une exclusivité marrakchie, mais face aux rumeurs grandissantes, la préfecture de police de la cité ocre vient de créée une brigade des mœurs constituée exclusivement de femmes, pour infiltrer discrètement le plus vieux métier du monde.

La fameuse brigade, mise en place très récemment, fait déjà parler d’elle, mettant en avant des débordements auxquelles il fallait s’attendre.

Le climat de Marrakech, donne l’occasion aux femmes de se vêtir légèrement, mais attention, si vos tenues sont considérées trop légère, la brigade anti-prostitution peut en faire une interprétation qui risque de vous conduire à une interpellation des plus gênantes

L’interprétation de la loi conduit souvent à des amalgames, et Marrakech qui se veut être un haut lieu touristique risque de payer cher les écarts d’une brigade des mœurs trop zélée
La lutte contre la prostitution est un débat qui date, et le fait que Marrakech soit pointé du doigt comme l’une des villes où le libertinage existe est une évidence, mais de là à l’assimiler comme l’une des destinations du tourisme sexuel il ne faut pas exagérer

Les autorités n’ont pas attendues la création de la brigade anti-prostitution pour interpeller les contrevenants aux mœurs, et le fait d’interpeller les touristes légèrement vêtus, en train de flâner aux abords des boutiques de la cité ocre n’est pas la meilleure solution pour démanteler des réseaux de prostitution
Les prostitués sont bien connues des services de police, n’en doutez pas.
Le tourisme n’est pas l’effet générateur du plus vieux métier du monde, il ne fait qu’en augmenter l’activité

Le véritable fléau est celui des circuits de la prostitution organisée, où les femmes vendent leurs charmes malgré elles, dirigés par des maquereaux sans scrupules, mais Marrakech est loin de cette image.
Le plus gros problème est certainement celui lié à la pédophilie, qu’il faut combattre sans limite