Avortement au Maroc, les choses évoluent

Avortement au Maroc

 

Un avortement au Maroc était une chose permise aux yeux de la loi, mais dans un seul et unique cas, celui de la survie de la femme enceinte. Dans d’autres cas, l’interruption de la grossesse entrainait une peine de prison ferme qui pouvait aller jusqu’à 5 ans

En 2008, le Maroc a commercialisé la pilule du lendemain, une première décision, qui a permis d’enrayer seulement quelques cas isolés, essentiellement dû à un manque d’information

 

Aujourd’hui, face au nombre important d’avortements illégaux pratiqués dans le Royaume, dont certains se font dans des conditions sanitaires précaires, le Roi Mohammed VI ouvre le débat sur le droit d’un avortement au Maroc qu’il faut repenser.

 

2 nouveaux cas vont prendre le chemin légal, permettant ainsi un avortement dans les meilleures conditions.

 

1er cas
Les progressions médicales, nous permettent aujourd’hui de déterminer si le fœtus est en bonne santé, ou si au contraire, il révèle des malformations
Cette avancée scientifique fait apparaître les besoins liés à un avortement sous un nouveau jour, que la loi marocaine va prendre en considération.

 

2ème cas
Le violeur épouse sa victime, ça vous rappelle quelque chose ?
En effet, face à un viol, pour que celui-ci ne puisse être évoqué comme tel, il suffisait d’épouser sa victime, sans qu’elle ne puisse s’y opposer.

Aujourd’hui, le droit de la femme évolue au Maroc, et les suites d’un viol, ne sont plus obligatoirement maquillées par la mise en place d’un mariage au futur désastreux.

Les conséquences d’un viol sont terribles, mais aujourd’hui, elles aboutissent donc à un droit, celui de l’avortement.

 

Les droits liés à un avortement au Maroc doivent faire l’objet d’une communication importante, pour que l’avenir de certaines femmes ne soit plus une obligation, mais une décision.

Pour le reste, il existe des moyens de contraception efficaces …