L’affaire Es Saadi Marrakech n’a pas fini de faire du bruit

 Depuis quelques temps, l’affaire Es Saadi Marrakech refait surface à intervalles réguliers.

Affaire Es Saadi MarrakechEn effet la jouissance de la location du terrain, où est implanté le casino et la discothèque « Le Théâtro » devait s’interrompre en 2001.

 

Faites vos jeux, rien ne va plus
L’affaire Es Saadi Marrakech, débute en 2001, pour palier à la fin du contrat de bail, des accords ont été prient entre l’hôtelier et certaines autorités pour acquérir ce terrain municipal dans des conditions qui semblent être entachées par la corruption.

Des doutes d’autant plus important, que la dite transaction s’est effectuée dans des conditions financières extrêmement défavorables pour la ville de Marrakech et qu’un enregistrement sonore implique des élus.

S’appuyant sur ces enregistrements de 2007, qui font apparaître, clairement, des malversations autour de ce dossier épineux.
C’est l’Instance nationale de protection des biens publics qui dépose plainte, nous indique son président du bureau de Marrakech, Mohamed Galoussi.

 

De son côté, l’organisation marocaine, Transparency Maroc, reconnue d’utilité publique,  s’est constituée partie civile, dans ce dossier où l’ex-président de la municipalité Menara, Abdelatif Abdouh, est le premier accusé, pour avoir validé la vente du terrain à raison de 600 dh/M2 alors que l’estimation en 2001 était de 8.000 dh/M2.

Une position très délicate, pour laquelle on parle de 100 millions de dirhams de pot-de-vin.

 

Les faits de l’affaire Es Saadi Marrakech
Depuis 1936, la société Ferma louait le terrain sur lequel se trouve le casino du Es Saadi, et ce, en application d’un contrat de bail de 75 ans, arrivant à terme en 2001. C’est donc à ce moment que l’hôtelier propose de racheter le terrain de 1 hectare par une transaction, qui techniquement est parfaitement légale.

Justifiant le prix de 600 dh/M2 par le fait que le terrain en question est au beau milieu de la propriété de l’hôtel Es Saadi, et qu’aucune servitude d’accès n’existe, rendant le dit terrain inexploitable par un tiers.

De plus cette transaction a été approuvée et validée par les autorités de tutelle en place en octobre 2001.

 

Seulement voilà, en 2007, coup de théâtre, un ancien élu présente à la police judiciaire de Marrakech, l’enregistrement d’une conversation prouvant que des malversations entachent la transaction.

Aujourd’hui, l’affaire est devant le tribunal de Marrakech, mais les convocations d’hier n’ont pas eu l’effet escompté et de nombreuses absences ont été constatée, reportant le début de l’audience au 28 novembre prochain.

 

Affaire Es Saadi Marrakech, à suivre …