L’acte de viol au Maroc et ses conséquences

 

Marrakechcode a pour vocation de vous informer sur Marrakech, cependant compte tenu que l’acte de viol au Maroc est réglementé par le code pénal du Royaume et qu’il est donc en pratique également dans la ville ocre, le sujet est suffisamment grave pour en parler.


Le Maroc semble vouloir se sortir de sa position insoutenable face à ce fléau
Ce matin je viens de prendre connaissance d’un article parut sur le site de RTBF, expliquant que l’article 475 du code pénal, concernant le viol au Maroc, pourrait être abrogée.
Cet article qui permet au violeur d’échapper à la prison s’il épouse sa victime.
Le triste cas d’Amina, qui s’est donné la mort il y a à peine un an à Tanger, après avoir été obligée d’épouser son violeur en est peut-être le facteur le plus déclenchant.

 

Viol au Maroc
Parallèlement à cette info, j’ai pris connaissance d’un fait d’une gravité extrême diffusé sur 
Qandisha.ma qui met en avant l’écart impressionnant existant entre la théorie et la pratique en matière de justice, concernant le viol au Maroc.

Il y a moins d’une semaine Hassan Arif, député élu du parti de l’Union Constitutionnelle et Président de la Commune d’Aïn Aouda vient de sortir indemne, d’un procès où les preuves scientifiques de son viol sont indiscutables.
En effet des prélèvements ADN prouve qu’il est bel et bien le père géniteur de l’enfant d’une fonctionnaire du ministère des Habous qui avait porté plainte pour viol 3 ans plutôt.
Face à cette preuve scientifique, Hassan Arif n’aura qu’à nier les faits qui lui sont reprochés pour échapper aux articles 486 et 488 du code pénal et se soustraire à une peine pouvant allée jusqu’à 20 ans de prison.
Face à ce drame, seul le procureur général soulignera la gravité des faits, rappelant que l’accusé, même s’il est un élu du peuple, de peut nier l’évidence du viol, crime qui est le reflet le plus abject de l’atteinte la plus grave à l’intégrité physique et psychique de la femme.
Mais la Cours d’Appel de Rabat a tranchée, et le verdict a déclaré Hassan Arif innocent.
Que faut il en penser ? Et surtout comment va réagir ce petit garçon, aujourd’hui âgé de 3 ans, quand il sera en âge de raison.

RFI, à relégué l’information, et ajoute qu’au vu du verdict, la plaignante, déclarant son mécontentement à la cours, s’est vu emprisonné pour outrage.

Sans arriver dans les couloirs d’un féminisme extrémiste, le respect d’autrui semble la seule philosophie capable d’intégrer n’importe quel pays sans toucher aux concepts sacrés des religions, faut-il encore la respecter.