Tirs à la frontière Maroco-Algérienne

Frontière Maroco-Algérienne Tirs à la frontière Maroco-Algérienne : tension entre le Maroc et l’Algérie

Depuis 1994, la frontière entre les deux pays est fermée, suite à un attentat à Marrakech, dont la responsabilité a été attribuée aux services secrets algériens

Samedi 18 octobre vers midi, des tirs ont retentis à la frontière Maroco-Algérienne, dans le douar Oulad Saleh, à une trentaine de kilomètre d’Oujda :

 

Les faits à la frontière Maroco-Algérienne, selon la version de « aujourd’hui.ma » :

3 tirs provenant d’une militaire du côté algérien sur une dizaine de civils marocains, ont blessés grièvement un père de famille marocain âgé de 28 ans

Celui-ci a été évacué d’urgence vers l’hôpital Al Farabi d’Oujda où son diagnostic vital serait engagé, ce qui a provoqué une « vive indignation » et une « très grande inquiétude » du gouvernement marocain

Rabat demande à ce que l’auteur des tirs soit traduit en justice, afin de mettre un frein à une montée de violence entre les deux pays.

L’Algérie s’entêterait à laisser les frontières terrestres fermées, avec le Maroc.

Confirmant ses intentions en creusant d’immenses tranchées, et en procédant à l’acquisition d’armement militaire (chars, blindés, hélicoptères et avions de combat)

A l’heure où il faudrait que les forces se conjuguent pour lutter contre le terroriste, Alger adopte une politique favorable à la discordance, favorisant la dispute entre les deux pays.

L’importance que représente l’Algérie dans le schéma d’un grand Maghreb est capitale, et l’union avec le Maroc semble indissociable pour réussir à enrayer les tentatives terroristes omniprésentes dans la région.

 

Les faits à la frontière Maroco-Algérienne, selon  la version de « france24.com » :

Les choses s’analysent un peu différemment, soulignant qu’Alger avait accusé Rabat de « manipuler les faits »

 

Alors que l‘Ambassadeur algérien de Rabat s’est vu convoqué au Ministère des Affaires Étrangères, le Ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, a demandé à ce que l’auteur des tirs soit traduit en justice

De son côté, le Ministère des Affaires Étrangères algérien, rejette de façon catégorique, la version des faits du Maroc

Expliquant sans complexe, qu’une patrouille de gardes-frontière s’est fait agressée par des jets de pierres nourries, par un groupe de contrebandiers marocains. Suite à quoi, la réaction des militaires algériens a été parfaitement maîtrisée en tirant deux sommations en l’air ne pouvant provoquer de blessures

Le gouvernement algérien évoque une manipulation des faits, témoignant d’une attitude irresponsable face aux valeurs de fraternité et de bon voisinage qui lient les deux pays.

 

Des tranchées du côté algérien, des clôtures équipées de caméras du côté marocain, l’avenir semble assez hostile à la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays.